DROIT DE GREVE ET LIBERTE DES CITOYENS

Publié le par restalheuredété

La grève est un droit sur lequel quiconque ne peut revenir.

Les libertés, inutile de les énumérer, dont dispose chacun d'entre nous sont un droit sur lequel quiconque ne peut revenir.

Faire la grève, pour faire entendre une revendication;  des droits sont donc bafoués, des droits sont alors bafoués.

  1. Ceux des salariés grévistes et de leurs représentants qui n'ont pas été entendus par leurs empoyeurs. Ils font la grève pour médiatiser leurs revendications.Cette situation est issue d'un blocage dans une discussion salariés-patronat. Chacun campe sur ses positions, les syndicats qui font des demandes exorbitantes et le patronat qui ne donne rien ou cède des miettes. Les deux attendent l'issue finale qui est la grève.
  2. Ceux des patrons qui ne peuvent faire tourner leur entreprise, honorer leur commande, satisfaire leurs clients, payer leurs échéances. Une grève chez l'un a des conséquences chez d'autres.
  3. Ceux des citoyens puisque les salariés qui revendiquent mènent une action qui peut avoir des conséquences sur les employeurs mais aussi sur les citoyens . Ils sont privés d'une partie de leurs droits.

La grève c'est bien français. Même si ce mode d'action existe dans tous les pays, l'actualité est là pour nous le rappeler quotidiennement, bien que les petites actions revendicatives étrangères ne font pas la une de nos média, faire la grève, c'est être français.

Comment éviter la grève? Que faire pour que les mondes salarial et patronal se parlent, s'entendent et se comprennent?

Ma solution est de faire en sorte que:

  1. les salariés soient massivement syndiqués en facilitant leur adhésion. Les grèves coûtent cher aux entreprises mais aussi à l'état et donc aux citoyens; autant préinvestir ces sommes dans l'offre à chacun d'entre nous d'une adhésion payé par l'état sur une durée à déterminer. Les syndicats sont financés par leurs adhérants mais aussi de façon occulte (voir le rapport sur les financements des syndicats actuellement enterré). Que le dialogue s'engage pour réformer le financement des syndicats et faciliter l'adhésion des salariés.
  2. les syndicats soient plus forts pour peser auprès des patrons et sur leurs adhérants. Le nombre d'adhérants est acté plus haut. Le droit et les devoirs syndicaux doivent être revus. Toute entreprise, quelquesoit sa taille, doit avoir un ou des représentants syndicaux. Il doit lui être fait obligation, quitte à ce qu'elle initie la démarche, d'avoir des représentants syndicaux. De droit un, au moins, de ces représentants est présent aux réunions décisionnaires de l'entreprise.
  3. les syndicats soient plus crédibles. Un changement d'attitude des syndicats, qui laissent une image pourrie aux citoyens, est nécessaire.  Il doit être fait obligation de soumettre à la connaissance, voire au vote, de leurs membres, le cadres des discussions qu'ils vont avoir avec les dirigeants. Il doit être fait obligation aux syndicats de rendre public le contenu de leur dialogue avec le patronat, qu'il soit formel ou informel. Une cosignature de ce dernier peut être envisagé pour rendre certain le contenu.

Ainsi les syndicats seront bien plus forts et représenteront une force d'impact bien plus grande. Leur parole aura du poids tant auprès des salariés, du patronat et de l'état.

On le voit bien en Allemegne où la culture syndicale est ancrée dans les moeurs. Quand les syndicats font une demande, elle est légitime et donc crédible pour les citoyens majoritairement syndiqués. Comme le dialogue est permanent entre syndicat et patronat, les demandes qui se font jour petit à petit sont résolus avant même d'éclater. Les allemands ont conscience que faire la grève n'est bon pour personne.

Evidemment cet article est motivé par ce qui se passe en ce moment dans les aéroports où les passagers, employés de la sureté, policiers et gendarmes, patrons, sont pris en otage par.................... l'état qui ne veux rien lacher pour montrer sa fermeté; élection présidentielle oblige.

 

PATRONS, NE PRENEZ PAS EN OTAGE LES CITOYENS EN REFUSANT UN DIALOGUE DE SORTIE DE CRISE;

SYNDICATS, NE PRENEZ PAS EN OTAGE LES CITOYENS EN INTRODUISANT DES REVENDICATIONS IRRÉALISTES;

CITOYENS SYNDIQUEZ VOUS! SOYEZ EXIGEANTS VIS À VIS DE VOS REPRÉSENTANTS.

 

Et voilà.

 

À bientôt.

 

RESTALHEUREDETE

 

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